Retrouvez ici des conseils professionnels pour entretenir efficacement vos cheminées, poêles à bois ou chaudières.
J’aborde les bonnes pratiques de ramonage, les erreurs à éviter, les obligations légales, ainsi que des astuces pour améliorer la sécurité et les performances de vos appareils de chauffage.
Ces contenus sont pensés pour vous informer et vous accompagner dans l’entretien de votre installation, en toute autonomie ou avant une intervention.
Le ramonage n’est pas une simple formalité : il protège votre habitation, votre santé, et engage votre responsabilité. Voici ce que vous devez savoir pour rester en règle et bien entretenir votre installation.
📌 En France, le ramonage est obligatoire au minimum une fois par an, quel que soit le type d’appareil.
📦 Un deuxième ramonage annuel est requis si vous dépassez :
6 stères de bois par an
ou 2,5 tonnes de granulés/an
📍Dans notre département, il n’existe pas d’obligation supplémentaire dans le règlement sanitaire départemental. Si besoin, je peux vous aider à vérifier les règles locales applicables à votre commune.
🧹 Prévention des incendies
Un conduit encrassé augmente fortement les risques de feu de cheminée.
💨 Meilleur tirage
Un conduit propre améliore le rendement de votre appareil et limite les fumées.
🚑 Sécurité sanitaire
Le ramonage prévient les risques d’intoxication au monoxyde de carbone.
📄 Justificatif pour l’assurance
Un certificat de ramonage est souvent exigé en cas de sinistre lié à votre installation.
🗓️ Planifiez votre ramonage au moins une fois par an, idéalement avant la période de chauffe.
🔥 Si vous utilisez votre appareil tous les jours en hiver, un deuxième passage vers février/mars est recommandé.
📃 L’intervention dure généralement moins d’une heure. Je vous remets un certificat de ramonage conforme à l’issue de la prestation.
🔍 En cas de doute (suie dure, goudron, encrassement important), je peux vérifier si un débistrage est nécessaire.
Le bon rythme de ramonage dépend de votre usage. Une chose est sûre : mieux vaut prévenir que subir les conséquences d’un conduit négligé.
Pour toute question ou pour prendre rendez-vous, je suis à votre disposition.
🧹 Le ramonage consiste à retirer la suie et les dépôts légers à l’aide d’un hérisson.
🔧 Le débistrage, lui, est une opération plus lourde : il sert à éliminer le bistre, un goudron durci, inflammable et très difficile à retirer.
Voici les signes qui peuvent indiquer la présence de bistre dans votre conduit :
🚩 Odeur forte de goudron dans la pièce, surtout par temps humide.
🚩 Noircissement anormal du conduit ou de la vitre de l’appareil.
🚩 Traces épaisses, dures et brillantes lors d’un ramonage classique.
🚩 Tirage perturbé ou fumées qui refoulent.
🚩 Feu de cheminée récent ou utilisation de bois humide et non sec.
Le bistre se forme quand les fumées sont mal évacuées ou que le bois brûle mal (bois humide, tirage insuffisant).
Il colle aux parois et devient hautement inflammable. En cas d’étincelle ou de forte chaleur, cela peut provoquer un feu de conduit, parfois violent.
Le débistrage ne se fait pas avec une brosse classique. J’utilise un outil rotatif motorisé (chaîne ou fouet spécial) qui décolle le bistre sans endommager le conduit.
✅ Je commence toujours par un diagnostic visuel, éventuellement avec une caméra, pour évaluer l’état du conduit.
✅ Si un débistrage est nécessaire, je vous informe des modalités avant toute intervention.
Si votre conduit n’a jamais été débistré après plusieurs années de chauffe.
Avant la pose d’un tubage, pour éviter que le bistre ne prenne feu.
Si vous avez eu un refus de certificat de ramonage par un précédent professionnel.
Si vous chauffez intensément avec du bois, surtout humide.
Si vous avez un doute, n’attendez pas. Un contrôle rapide permet de détecter un début de bistre avant qu’il ne devienne un risque.
Je peux intervenir pour un diagnostic complet de votre installation.
Lors de mes interventions, beaucoup de clients me demandent ce que dit exactement la loi sur le ramonage. C’est une bonne question, car au-delà de l’entretien, il y a une vraie obligation légale à respecter. Voici les points essentiels à connaître pour être en règle.
En France, les règles sont définies par le Règlement Sanitaire Départemental Type (RSDT) et peuvent être adaptées localement par votre département ou votre commune.
Voici ce que prévoit la loi :
Un ramonage obligatoire au minimum une fois par an pour tout conduit de fumée en service (bois, gaz, fioul, granulés).
Deux ramonages par an si vous consommez :
plus de 6 stères de bois par an
ou plus de 2,5 tonnes de granulés
⚠️ Certaines communes peuvent renforcer ces exigences. En cas de doute, je peux vérifier pour vous les règles locales applicables à votre logement.
Le ramonage ne sert pas uniquement à « nettoyer » : il permet de prévenir plusieurs dangers graves, souvent sous-estimés :
🧯 Risque d’incendie
La suie ou le bistre peuvent s’enflammer dans le conduit. Un feu de cheminée mal maîtrisé peut se propager rapidement à la toiture.
☠️ Risque d’intoxication
Un conduit obstrué peut provoquer un refoulement de fumées ou une accumulation de monoxyde de carbone, gaz inodore et potentiellement mortel.
🏚️ Risque d’effondrement
Un conduit fissuré, affaibli ou mal entretenu peut se dégrader au point de s’effondrer partiellement, surtout en cas d’humidité ou de feu de conduit.
En tant que professionnel, je contrôle toujours l’intégrité structurelle visible du conduit lors de mes interventions.
📄 Risque d’être non couvert par l’assurance
Sans certificat de ramonage à jour, votre assureur peut refuser toute indemnisation en cas de sinistre lié à l’installation de chauffage.
Après chaque intervention, je vous remets un certificat de ramonage conforme aux exigences des assurances.
Conservez-le précieusement pendant au moins 3 ans, notamment si vous êtes locataire ou propriétaire bailleur.
Le ramonage doit être effectué par un professionnel qualifié, équipé du matériel adapté.
Un simple « ramonage à la bûche » ne suffit pas : il n’a aucune valeur légale et ne permet pas un contrôle structurel du conduit.
Le ramonage est une obligation légale, mais aussi une mesure de sécurité essentielle. Il protège contre les incendies, les intoxications, les effondrements, et vous évite les complications avec votre assurance.
Si vous avez un doute sur l’état de votre conduit ou votre conformité, je peux vous accompagner.
Faire ramoner son conduit est une obligation, mais aussi une démarche technique qui peut soulever quelques interrogations.
Comment se déroule concrètement une intervention ? Que faut-il préparer ? Et que fait exactement le ramoneur une fois sur place ?
Voici un aperçu clair et complet du déroulement d’un ramonage professionnel, étape par étape.
📅 Lors de la prise de rendez-vous, je vous pose quelques questions :
Quel type d’appareil utilisez-vous ? (cheminée, poêle, insert, chaudière…)
À quelle fréquence est-il utilisé ?
Avez-vous un accès possible à la toiture ?
🪟 Sur place, il est préférable de :
dégager l’accès à l’appareil (déplacer meubles fragiles ou tapis),
ne pas faire fonctionner le foyer au moins 12 heures avant.
L’intervention se déroule en plusieurs étapes, en fonction de votre installation :
🔍 Inspection visuelle du conduit et de l’appareil
Je vérifie l’état général, la présence de bistre, de fissures ou d’obstruction.
🪶 Protection de la zone d’intervention
Je protège systématiquement le sol, les meubles proches et l’appareil avec des bâches.
🧹 Ramonage par le bas et/ou par le toit
Selon le type de conduit, j’interviens :
par le bas avec hérisson ou fouet rotatif,
ou par le haut si l’accès est sécurisé et nécessaire.
🧽 Nettoyage et vérification finale
Je nettoie la zone, récupère les dépôts et vérifie la vacuité visuellement.
✅ Je vous remets un certificat de ramonage, à conserver.
📷 Si besoin, je peux également vous montrer des photos du conduit (ou utiliser une caméra si inspection plus poussée).
🗣️ Je prends le temps de vous expliquer l’état du conduit, vous conseiller sur les fréquences à prévoir, et répondre à vos questions.
Durée moyenne de l’intervention : 30 à 45 minutes.
Pas d’inquiétude : une intervention bien réalisée ne salit pas votre intérieur. Tout est protégé, et je repars avec les déchets. Vous retrouvez votre pièce comme avant, sauf que votre conduit est propre !
Une intervention de ramonage est rapide, propre et indispensable. Elle permet de garantir la sécurité de votre installation, tout en respectant vos obligations légales.
Si vous avez un doute sur le déroulement ou la faisabilité, je suis à votre disposition pour vous expliquer en amont.
Le bon fonctionnement de votre appareil de chauffage dépend en grande partie du bois que vous utilisez.
Un bois mal adapté — trop humide, mal stocké ou de mauvaise essence — entraîne une combustion incomplète, de la fumée, de l’encrassement du conduit… et une perte de performance.
Voici les critères à connaître pour bien choisir votre bois de chauffage.
Le bois fraîchement coupé contient en moyenne 50 à 60 % d’eau.
Pour être efficace, il doit descendre en dessous de 20 % d’humidité. Au-delà, il :
produit peu de chaleur,
encrasse fortement le conduit,
génère du bistre,
et peut même provoquer un feu de conduit.
💧 Le mieux est d’utiliser un bois sec, coupé, fendu et stocké au moins 18 à 24 mois dans de bonnes conditions (abrité, aéré, hors sol).
Voici un résumé clair du Pouvoir Calorifique Inférieur (PCI) du bois en fonction de son taux d’humidité :
Taux d’humidité (%) | PCI (kWh/kg) | Rendement réel | Remarques |
---|---|---|---|
10 % | ~4,5 | 🔥🔥🔥🔥 | Bois très sec, idéal |
20 % | ~4,0 | 🔥🔥🔥 | Bois prêt à brûler |
30 % | ~3,5 | 🔥🔥 | Trop humide, perte de performance |
40 % | ~2,5 | 🔥 | Mauvaise combustion, risques accrus |
50 % | ~1,5 | 🚫 | Fort encrassement, feu de conduit possible |
Toutes les essences ne se valent pas. Voici une synthèse rapide :
Bois durs (chêne, hêtre, charme, frêne) : 🔥 Très bon rendement, combustion lente et régulière. Idéal pour poêles, inserts, cheminées.
Bois tendres (sapin, peuplier, bouleau) : 💨 Combustion rapide, peu de chaleur, encrassement plus élevé. À éviter ou à mélanger.
Résineux : à réserver à certains appareils spécifiques (chauffage rapide), mais ils encrassent vite s’ils sont mal séchés.
Brûler du bois trop humide ou fraîchement coupé.
Utiliser des palettes, bois traité, vernis ou peint (dangereux et toxique).
Ne pas fendre le bois : un rondin met 2 à 3 fois plus de temps à sécher.
Stocker sous bâche hermétique : favorise la moisissure.
Un bois bien choisi, bien stocké et bien sec, c’est :
🔥 un meilleur rendement,
🧼 un conduit plus propre,
💸 moins de consommation,
🧯 et moins de risques d’incendie.
En cas de doute, je peux vous aider à évaluer la qualité de votre bois lors de l’intervention.
Oui, le carton a un PCI élevé (environ 8000 kWh/tonne), soit plus que du bois sec… mais ce n’est pas une bonne raison pour le brûler dans un poêle ou une cheminée.
Voici pourquoi cette pratique est à proscrire, même ponctuellement :
🧪 Émissions toxiques
Le carton contient souvent des encres, colles, vernis ou plastifiants. En brûlant, ces éléments libèrent :
des composés organiques volatils,
des dioxines et furannes,
du monoxyde de carbone.
Ces substances sont dangereuses pour votre santé, surtout dans une pièce fermée.
🔥 Risque de feu de conduit
Le carton brûle très vite et produit une flamme vive, avec un effet flash. Cela augmente fortement la température dans le conduit, ce qui :
détériore la paroi,
favorise l’encrassement rapide (bistre),
peut provoquer un feu de cheminée.
L’arrêté du 23 juin 2010 interdit formellement de brûler tout déchet domestique dans un appareil de chauffage, y compris :
papiers et cartons,
bois peints, vernis ou traités,
plastiques, mousses, textiles…
⚖️ Une amende peut être appliquée en cas de contrôle, en plus de la responsabilité engagée en cas d’incendie.
Les poêles à bois sont conçus pour un type de combustion stable et lente, avec un bois bien sec (≤20 % d’humidité).
Y introduire des matériaux non prévus, même en petite quantité, déséquilibre :
la température de combustion,
le tirage,
l’évacuation des gaz,
et abîme prématurément l’appareil.
Beaucoup pensent que brûler un peu de carton ou de cagette est sans conséquence. Pourtant :
Les résidus de colle + encrassement = conduit goudronné très rapidement.
Un feu vif et court n’a aucun intérêt calorifique réel, tout part dans le conduit.
Même si le carton chauffe fort, il n’a pas sa place dans un poêle ou une cheminée.
Pour votre santé, votre sécurité, la durée de vie de votre installation et le respect de la loi, ne brûlez que du bois naturel, sec, non traité.
Si vous avez un doute sur ce que vous pouvez ou non brûler, je suis là pour vous conseiller.
La plupart des gens allument leur feu “par en bas” : petit bois, papier, puis bûches par-dessus. C’est rapide… mais ce n’est pas optimal.
L’allumage par le haut (aussi appelé allumage inversé) consiste à placer les bûches en bas, le petit bois au-dessus, et à allumer par le haut.
🎯 Résultat : la combustion est plus progressive, plus propre, plus efficace. Voici pourquoi.
🌬️ Moins de fumées
Le feu descend lentement dans les bûches, ce qui réduit la production de fumées froides, donc moins de suie dans le conduit.
🔥 Meilleure combustion
Les flammes ne suffoquent pas sous les bûches lourdes : le bois monte progressivement en température et brûle plus complètement.
🧹 Conduit plus propre
Moins de fumées = moins de dépôts = moins de ramonage intensif, et surtout moins de bistre.
💨 Tirage plus stable
L’appareil monte doucement en température, ce qui stabilise le tirage sans à-coups.
🌍 Moins polluant
Moins de particules fines, meilleure efficacité énergétique = impact environnemental réduit.
Placez les bûches fendues au fond de l’appareil, croisées ou bien calées.
Ajoutez du bois d’allumage au-dessus (petits morceaux bien secs).
Terminez par un allume-feu naturel, en haut de la pile.
Ouvrez bien les arrivées d’air.
Allumez par le haut. Le feu descendra naturellement.
🔸 Allume-feux naturels : laine de bois, cire végétale ou copeaux. Évitez les produits chimiques.
🔸 Petit bois : sec, fendu, idéalement du bois tendre (pin, bouleau, etc.).
🔸 Bûches : bois dur (chêne, hêtre, frêne), bien sec, idéalement en quartier.
Noyer les bûches sous du petit bois (ça empêche l’air de circuler).
Utiliser du papier glacé, du carton ou des allume-feux chimiques.
Fermer trop vite l’arrivée d’air primaire.
L’allumage par le haut est simple, propre, efficace et plus respectueux de votre appareil comme de votre conduit.
Il demande juste un petit changement d’habitude… mais les bénéfices sont immédiats.
Besoin d’un conseil ou d’une démonstration ? Je peux vous montrer la méthode lors de mon intervention.
Même avec un ramonage régulier, un poêle ou une cheminée demande un entretien de base, surtout en période de chauffe. Cela permet :
d’optimiser la combustion,
de prolonger la durée de vie de l’appareil,
de limiter l’encrassement du conduit,
et de garder un intérieur propre et sûr.
Voici les gestes simples à adopter.
🔸 Fréquence : tous les 2 à 5 jours d’utilisation, selon le bois.
🔸 Méthode :
Utilisez un papier journal humide trempé dans la cendre pour frotter la suie (astuce naturelle),
Ou un produit spécial vitre insert, sans acide ni ammoniaque.
Ne grattez jamais avec un objet métallique.
💡 Une vitre qui s’encrasse trop vite peut indiquer un bois trop humide ou un manque d’air.
🔸 Fréquence : 1 à 2 fois par semaine selon usage.
🔸 Attention : ne videz jamais les cendres encore chaudes.
Utilisez un aspirateur à cendres ou une pelle métallique.
Laissez 1 à 2 cm de cendre au fond pour protéger la sole de l’appareil.
🔸 Vérifiez que les arrivées d’air primaire et secondaire ne sont pas obstruées.
🔸 Nettoyez les grilles d’aération de temps en temps avec une brosse douce ou un aspirateur.
➡ Un bon apport d’air = une meilleure combustion.
🔸 Regardez régulièrement :
l’état des briques réfractaires ou de la chambre de combustion,
les joints de la porte : s’ils sont abîmés, il faut les remplacer.
📆 À prévoir : un nettoyage plus complet en fin de saison de chauffe.
Utiliser de l’eau à l’intérieur du poêle ou du conduit.
Gratter les parois internes avec des objets métalliques.
Laisser s’accumuler la cendre au point de bloquer l’air.
Négliger les joints et fissures visibles.
En tant que ramoneur, je peux intervenir pour :
un nettoyage complet du conduit,
un contrôle structurel du foyer et du tubage,
un diagnostic en cas d’encrassement rapide ou anormal,
et vous conseiller sur les bons gestes d’entretien adaptés à votre appareil.
Un appareil bien nettoyé, c’est :
🔥 une meilleure combustion,
💨 moins de fumées et de saletés,
🧯 moins de risques,
🧽 et un intérieur plus sain.
Ces gestes simples prennent peu de temps mais font toute la différence. Et si besoin, je suis là pour vous accompagner.